Récupération
Classification des récupérateurs selon leurs catégories, leurs principes de fonctionnement et leurs débits
La récupération d’un polluant flottant est assurée par des moyens spécifiques (récupérateurs individuels ou écrémeurs, barges récupératrices, etc.) ou des dispositifs capteurs de type filet ou chalut. Ces équipements sont utilisés en mode statique ou en mode dynamique.
Classification des récupérateurs
Les critères de classifications retenus ici sont les suivants :
1. les grandes catégories
- les récupérateurs individuels : ils permettent la collecte du polluant et le plus souvent son transfert, via une pompe intégrée ou associée
- les barges récupératrices : elles assurent la collecte, le transfert et généralement aussi le stockage du polluant récupéré
- les systèmes à filet, etc.
2. le principe de fonctionnement
- les récupérateurs mécaniques : ils sont basés sur les différences de propriétés d’écoulement fluide et/ou densité des hydrocarbures et de l’eau.
Les principaux types de récupérateurs mécaniques : à déversoir, à vortex, à tambour ajouré, à bande transporteuse, à effet de submersion. - les récupérateurs oléophiles : ils sont basés sur l’adhérence préférentielle des hydrocarbures sur certaines surfaces.
Les principaux types de récupérateurs oléophiles : à cordes, à bandes, à brosse(s) linéaire(s), à tambour(s), à disques, à brosse(s) rotative(s).
3. le débit :
- faible (< 30m3/h)
- moyen (30 m3/h < x < 80 m3/h)
- fort (> 80 m3/h)