CUTE, 2019-2021
Contamination des eaux côtières aux filtres UV due à la fréquentation du littoral pendant les canicules : paramètres comportementaux et bioénergétiques permettant de mesurer les effets et d’identifier des biomarqueurs d’alerte précoce
Dates | Budget | Financement | Coordinateur | Partenaires |
2019-2021 | 656 420 €
dont 325 444 € (ANR - Agence Nationale de Recherche) |
| LIENSs (LIttoral, ENvironnement et SociétéS) La Rochelle-France | Cedre EPOC (Environnements et Paléo-environnements Océaniques et Continentaux), Bordeaux-France |
Pendant la période estivale, les journées d’ensoleillement sont de plus en plus importantes, en terme de fréquence et d'intensité, ce qui a pour conséquence directe une augmentation de la fréquentation des plages et, par ricochet, une augmentation significative de l’utilisation des crèmes solaires. En même temps, la température de l’eau devient plus élevée du fait du réchauffement climatique ce qui a pour conséquence de perturber les écosystèmes marins, notamment la physiologique des organismes benthique filtreurs (tels que les moules) ou des poissons fréquentant la zone littorale (tels que les mulets). Au travers d’une approche multidisciplinaire (biologie, physiologie, chimie), le projet CUTE, co-financé par l’ANR, vise à apporter des éléments de réponse à cette problématique, à savoir décrire pour la première fois l’impact de l’action conjointe d’une élévation de température et de l’utilisation des crèmes solaires sur les capacités physiologiques des mulets, les performances biologiques des moules, et plus généralement, sur leur état de santé.
La première année, le Cedre a essentiellement une action de mise au point de protocoles analytiques. Dans un premier temps, il s’agira d’identifier les molécules représentatives d’une crème solaire, c’est-à-dire celles qui pourront être par la suite considérées comme marqueur quant à leur utilisation. Puis, dans un second temps, il s’agira de mettre en place au laboratoire le protocole analytique permettant de les détecter et de les quantifier dans l’eau de mer ainsi que dans les tissus des organismes marins.