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IMAROS 2, 2024-2025

Améliorer les capacités d'intervention et connaître les impacts environnementaux des déversements de fiouls à faible teneur en soufre (LSFO)

Dates

Budget

Financement

Coordinateur             

Partenaires

2024 - 2025

207 000 €

dont

176 000 € Union européenne/DG-ECHO

Union européenne (DG-ECHO)

 

    

Norwegian Coastal Administration (Norway)

Institut Royal des Sciences naturelles de Belgique (Belgique)

Royal Danish Navy Command (Marine royale danoise - Danemark)

Swedish Coast Guard (Garde-côtes suédois - Suède)

Transport Malta (Transport de Malte)

Rajavartiolaitos, FBG (Gardes-frontières finlandais)

Rijkswaterstaat (Pays-Bas)

Cedre (France)

 

Ce projet de deux ans, cofinancé par le Mécanisme de Protection Civile de l’Union Européenne (UE/DG-ECHO) et impliquant 7 partenaires, fait suite au projet IMAROS financé par le même mécanisme et qui s’est déroulé sur la période 2020 - 2022.

Dans le cadre de ce projet, une étude des produits existants actuellement sur le marché européen sera menée afin d’obtenir leurs caractéristiques et comprendre l’évolution des parts de marché de ces fiouls depuis l’entrée en vigueur de la réglementation « OMI 2020 ». Des échantillons seront ensuite sélectionnés pour être testés au Cedre, en Belgique, en Norvège et en Finlande.

Une première phase de l’étude consistera, au Cedre, à déterminer, au laboratoire et à l’échelle pilote, les caractéristiques physico-chimiques et le comportement en mer de plusieurs LSFO (fiouls à faible teneur en soufre). Les conditions de mer du Nord (5°C), mais aussi de la mer Méditerranéenne (25°C), cette région passant prochainement en zone SECA (zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules), seront simulées. Le RBINS se chargera de modéliser le comportement des produits et réalisera une identification chimique précise de ceux-ci. La toxicité et la biodégradabilité des LSFO seront aussi étudiés au Cedre.

Au cours du projet IMAROS, il a été mis en évidence une certaine difficulté à récupérer certains LSFO avec les récupérateurs existants sur le marché, notamment ceux caractérisés par des hauts points d’écoulement. Un des objectifs d’IMAROS 2 est d’impliquer des fabricants de récupérateurs afin de discuter des problèmes rencontrés et de participer, avec certains d’entre eux, à des essais en Norvège (NCA) et en Finlande (FBG). Le but de ces essais est de tester les modifications qui pourraient être apportées aux récupérateurs dans des conditions d’eau libre et de glace.

Un dernier volet du projet s’intéressera à la réponse à apporter en cas d’atteintes à la côte. Le comportement du produit en contact avec des substrats rocheux et sableux sera étudié. Des expérimentations de dégradation de LSFO et de recolonisation par des organismes marins seront menées, sur des plaques de granite installées en milieu naturel pendant un an, en rade de Brest, en Norvège (NCA) et à Malte (TM). Différentes techniques de nettoyage seront également testées au Cedre et en Norvège (NCA) : nettoyage haute pression, produits de lavage, récupération…

Les résultats obtenus dans le cadre de ce projet seront synthétisés afin de fournir aux opérateurs en charge de la lutte, en mer et à terre, des recommandations opérationnelles pour traiter les déversements accidentels de ce type de produits.

 

Site du projet (en anglais) : https://civil-protection-knowledge-network.europa.eu/projects/imaros-2

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