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Suivi environnemental

Le sud-ouest du Pays de Galles compte environ 35 sites d’intérêt scientifique spécial (Sites of Special Scientific Interest - SSSIs), un parc national, une des trois réserves maritimes naturelles du Royaume-Uni, deux potentielles Zones spéciales de conservation (ZSC) européennes et plusieurs autres sites d’intérêt particulier. Enfin l’activité de pêche sportive et professionnelle ainsi que le tourisme y sont largement développés.

Milford Haven et le littoral environnant ont été étudiés de façon approfondie durant les 20 dernières années, notamment pour évaluer l’impact du développement du port et des activités de l’industrie pétrolière locale sur la faune et la flore marines. Les scientifiques disposaient par conséquent d’un excellent référentiel pour mesurer tout changement enregistré à l’issue de la pollution du Sea Empress.

Aussitôt après l’accident, plusieurs équipes ont entrepris des travaux visant, d’une part, à étudier le comportement du pétrole déversé (étude de phénomènes tels que la concentration des hydrocarbures dispersés naturellement ou chimiquement dans la colonne d’eau), d’autre part, à évaluer les dommages à l’environnement causés par la pollution.

Le besoin s’est rapidement fait sentir de vérifier s’il y avait des lacunes dans l’information collectée ou si d’inutiles duplications d’efforts étaient réalisées par manque de coordination. Ces considérations ont conduit le Secrétariat d’État pour le Pays de Galles à créer le Sea Empress Environmental Evaluation Committee (SEEEC) sous la présidence du professeur Ron Edwards. Le SEEEC fut chargé d’évaluer l’impact de la pollution du Sea Empress et des opérations de nettoyage et de restauration qui s’ensuivirent, sur les ressources environnementales de la zone polluée, sur la pêche, l’agriculture, les aménagements et la vie sauvage…
Le SEEEC tint sa première réunion début avril 1996. Trois groupes thématiques furent établis : Mer, terre et littoral, devenir des polluants, chacun comprenant des organismes publics et des organismes bénévoles, des institutions universitaires et des entreprises techniques travaillant dans la région.

Après examen attentif par les groupes, plus de 80 projets d’étude furent considérés comme nécessaires pour une bonne évaluation de l’impact environnemental de l’accident. Aujourd’hui la majorité de ces projets sont en cours, grâce au financement de plusieurs organisations et plus particulièrement le Welsh Office, le ministère de l’environnement, le Countryside Council for Wales et le ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation.

Ces études ont fait l’objet de rapports au printemps ou à l’été 1997. Le SEEEC (Sea Empress Environmental Evaluation Committee) a publié son rapport final en 1998.

 

Dernière modification le 17/07/2003
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