Organisation de la lutte
Très rapidement après l'accident, l'administration américaine et BP mettent en place une énorme machine de commandement. Concrètement, l'organisation de la réponse s'articule comme suit. Le 1er mai mise en place du National Incident Command (NIC), structure de commandement hiérarchisée qui rassemble et coordonne au sein d'un dispositif unique de grande envergure, l'ensemble des ressources publiques (fédérales, des états, locales et tribales) et privées telles que BP et les autres acteurs de la plateforme. C'est l'Unified Area Command (UAC) qui supervise le NIC.
Depuis la Nouvelle-Orléans, l'Unified Area Command (UAC) coordonne 4 Incident Command Posts (ICPs) : au Texas à Galveston, en Louisiane à Houma, pour les opérations en mer et la lutte sur le littoral de Louisiane, en Alabama à Mobile pour la lutte sur le littoral dans les États du Mississipi, de l'Alabama et du nord-ouest de la Floride, et en Floride à Miami. L'ICP de Houma qui est le plus important rassemble 1 200 personnes et fonctionne 24/24h.
Y sont représentés : une vingtaine d'agences fédérales (USCG, NOAA, EPA,...), le gouvernement de l’État, les gouvernements locaux (Parish) et tribaux, plus des ONGs, des consultants divers et BP (Responsible Parties).
Un cinquième centre spécifique de commandement, Source Control Command (SCC), basé à Houston au Texas, se consacre uniquement à la réponse apportée à la source/puits.
Sous le commandement des ICPs, des Forward Operative Base (FOB) sont en charge de la mise en œuvre des opérations de lutte (en mer, dans les eaux côtières et sur le littoral).
Au plus fort de l’intervention, début juin, 47 000 personnes sont engagées en mer et à terre.