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Aspects internationaux

Dès les premières semaines de la pollution, BP, à travers ces deux OSROs (Oil Spill Response Organizations), cherche à recenser les expertises et les moyens de lutte disponibles au niveau international.
De nombreux pays proposent également très rapidement leur aide et leurs moyens sur une base volontaire.

 

Europe

Après avoir initialement décliné des offres, les autorités américaines recherchent, par la voie diplomatique via l’OMI ou via le cellule de protection civile (MIC) de la Commission européenne :
 - début mai 2010, des dispersants et des barrages,
 - début juin des barrages anti-feu et des barrages de taille moyenne,
 - mi juin, des récupérateurs de haute capacité.
 
En Europe, l’EMSA,  l’Espagne,  les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Irlande, la France, le Portugal, le Royaume-Uni, la Roumanie, la Belgique, la Grèce et la Croatie proposent ainsi de nombreux équipements et produits qui pour une partie d’entre eux sont acceptés afin d’alimenter l’impressionnant arsenal de lutte déployé par les autorités américaines.
 
Par ailleurs, le commissaire européen responsable de l'énergie présente le 13 octobre 2010 un projet de législation globale sur les plateformes pétrolières, qui imposeraient les normes de sécurité les plus strictes du monde. Ce projet reprend les meilleures pratiques existant en Europe pour qu'elles deviennent la norme dans toute l'Union. Il prévoit un durcissement des critères pour obtenir un permis de forage. Ce projet présenté en octobre 2011 au Parlement et au Conseil européens n'est pas retenu car jugé "inacceptable". Trois ans plus tard, le 21 février 2013, les États membres et les eurodéputés aboutissent à un accord sur une directive concernant la sécurité des opérations pétrolières et gazières en mer : les États membres doivent s'assurer que les compagnies pétrolières et gazières qui demandent une autorisation pour un nouveau permis de forer respectent certaines exigences (à intégrer dans les deux ans dans le droit national de chaque pays membre). Ces exigences concernent les compagnies qui devront fournir un plan d'intervention d'urgence et les garanties financières suffisantes pour rembourser les dégâts causés à l'environnement, en cas d'accident.

 

France

Plusieurs sociétés de service ou fabricants de matériels antipollution français sont impliqués dans cette pollution.
La presse s’est largement fait l’écho au mois de juin 2010 de la vente par l’entreprise bretonne Ecocéane à la société AshBritt, basée en Floride et spécialisée dans les situations d’urgences, de plusieurs barges récupératrices Cataglop et de la location du navire récupérateur Catamar.
L’efficacité d’un filet de récupération (NOTIL - Nymphea Oil Trawler Instant Launch) proposé par la société Nymphea environnement, filiale du groupe Vinci (Bouches-du-Rhône) est en cours d’évaluation fin juillet 2010.

 

Cedre

À la demande du gouvernement des Bahamas, l’OMI dépêche deux experts à Nassau, début juin 2010, pour une évaluation des risques liés à la pollution en cas d’entraînement des nappes par les courants en dehors du golfe du Mexique.
La déléguée Caraïbes du Cedre et un expert du centre régional RAC/REMPEITC de Curaçao se rendent sur place pour évaluer le niveau de préparation du gouvernement pour y faire face en s’appuyant sur son plan national de lutte contre la pollution et les moyens disponibles aux Bahamas au niveau gouvernemental et dans l’industrie pétrolière. Des recommandations sont formulées quant à la surveillance et la protection des îles situées à l’ouest des Bahamas, les plus susceptibles d’être impactées.
 
Mi-juillet 2010, un expert du Cedre participe à une mission internationale rassemblant une quinzaine de personnes provenant d'organismes internationaux (OMI, EMSA, FIPOL...) et des représentant de divers États (Corée du sud, Nouvelle-Zélande...).
 
À la même période, le directeur du Cedre se rend sur l'invitation de BP se rendre compte de l'état de la situation. Cette mission permet une visite du centre de commandement de Houma installé dans les locaux d'un centre de formation appartenant à BP et de participer à une mission de reconnaissance SCAT. Une rencontre avec le consul général de la France à la Nouvelle-Orléans a également lieu.

 

Dernière modification le 27/03/2020
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