Ariadne
- Nom
- Ariadne
- Date de l'accident
- 24/08/1985
- Lieu
- Somalie
- Zone du naufrage
- Port de Mogadishu
- Zone du déversement
- Zone portuaire
- Cause de l'accident
- Echouement
- Quantité transportée
- 118 conteneurs
- Nature polluant
- Acétone, acétate de butyle, tétraéthyle de plomb, toluène, trichloréthylène et xylène
- Quantité déversée
- 14 conteneurs
- Type de navire / structure
- Porte-conteneurs
- Pavillon
- Panaméen
Le 24 août 1985, le porte-conteneur Ariadne quitte le port de Mogadishu et s’échoue sur les rochers à 100 mètres du rivage. Le navire transporte alors dans ses cales 118 conteneurs de marchandises dangereuses, telles que l’acétone, l'acétate de butyle, le tétraéthyle de plomb, le toluène, le trichloréthylène et le xylène. Alors que le navire prend de plus en plus de gîte, 14 conteneurs tombent à la mer.
Les travaux de sauvetage débutent en vain le 1er septembre avec l’aide de 2 remorqueurs de sauvetage et des pompes hydrauliques. Le 26 septembre, une partie du pont s’effondre et un incendie se déclare au dessus d’une des cales. Des fumées toxiques et des émanations chimiques dérivent vers la ville ; les autorités locales ordonnent une évacuation limitée des résidents et des entreprises de la zone portuaire.
Le lendemain, le navire se casse en deux et des quantités importantes d’hydrocarbures et de la cargaison, y compris des fûts contenant des produits chimiques, commencent à arriver sur le rivage. Sur requête du gouvernement somalien, 5 pays envoient des équipes spécialisées dans les opérations de sauvetage, la lutte contre l’incendie, la lutte contre les déversements, la chimie et l’évaluation de l’impact sur l’environnement, qui arrivent le 28 septembre. Dès le 29 septembre, 113 conteneurs sont récupérés alors que les hydrocarbures lourds continuent à venir s’échouer sur la côte.
Le 30 septembre, la partie arrière du navire se détache encore davantage et prend une gîte de 90 degrés. Le 2 octobre, malgré le manque de vêtements de protection, une vaste opération de récupération de la cargaison échouée sur le rivage est lancée et les marchandises collectées sont transportées pour stockage dans une zone du port. Le colmatage des fûts qui présentent des fuites et l’absorption avec du sable des produits chimiques ont été réalisés également sans protection. Le contrôle de la zone de stockage a semblé superficiel et le personnel de service dans cette zone a éprouvé des maux de tête, de vertiges et de nausées.
Liens externes
Rapport de l'accident base de données du Rempec
Base de données CIIMAR : informations sur le comportement des substances impliquées, en anglais