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Un an après : le premier bilan

A l'automne 1978, Il ne reste plus grand chose à voir de la pollution sur le terrain, en dehors des derniers dépôts de déchets en cours d'évacuation. Pendant que les tempêtes d'hiver achèvent le travail de nettoyage commencé par les hommes, les pouvoirs publics, les scientifiques, les écologistes, les professionnels de la mer et du tourisme commencent à faire les comptes de la catastrophe.
 
 En novembre 1979, un colloque fait un premier bilan des dommages : entre 19 000 et 37 000 oiseaux morts, 6 400 tonnes d'huîtres détruites, les récoltes d'algues et de coquillages gravement affectées, des milliers de pêcheurs empêchés d'aller en mer pendant plusieurs semaines à plusieurs mois, une saison touristique sérieusement affectée. Mais, bien plus encore que ces dommages à court terme, ce qui préoccupe les experts est l'avenir. Comment la nature va-t-elle retrouver son équilibre ? Un important train de mesures a été pris pour éviter qu'une telle catastrophe se reproduise. Tandis que l’État et les collectivités locales, déterminés à faire payer le pollueur, s'engagent dans un procès aux États-Unis contre le groupe Amoco, une aventure qui va durer 14 ans.

Dernière modification le 20/02/2008
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