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Khark 5

Nom
Khark 5
Date de l'accident
19/12/1989
Lieu
Espagne
Zone du naufrage
A 400 milles au nord de Las Palmas, Iles Canaries
Zone du déversement
Pleine mer
Cause de l'accident
Explosion
Quantité transportée
200 000 tonnes
Nature polluant
Pétrole brut lourd iranien
Quantité déversée
70 000 tonnes
Type de navire / structure
Navire-citerne
Date de construction
1975
Pavillon
Iranien

L'accident

Le 19 décembre 1989, le pétrolier iranien Khark 5 se rendant de l’île de Kharg à Rotterdam dans la tempête est victime d’une explosion. Il se trouve alors au large de Safi, à 400 miles au nord des îles Canaries. Quatre citernes sont endommagées provoquant un déversement progressif de 70 000 tonnes de pétrole brut iranien, soit le quart de la cargaison du navire. Pendant une dizaine de jours, des fuites estimées à 200 t/h sont observées.

L’explosion est suivie d’un incendie qui est rapidement maîtrisé. Le navire est ensuite remorqué par un navire de la SMIT TAK, pour l’éloigner du rivage marocain. Il cherche pendant plusieurs semaines un port d’accueil ou une zone abritée qui rendrait possible une opération d’allègement. Mais aucun pays n’autorise le navire à s’approcher de ses côtes et le pétrole continue alors à s’écouler en mer. Comme avec le Tanio, cet accident soulève à nouveau la question des ports et zones de refuge.

Le gouvernement marocain, mal préparé pour faire face à un déversement accidentel de pétrole, fait appel au soutien de spécialistes internationaux.

Les opérations de lutte

La cargaison totale est de 225 000 tonnes de pétrole brut iranien. Les produits aromatiques représentent un tiers de la composition du pétrole. Ce taux facilite l’évaporation du pétrole dans l’atmosphère et sa dispersion dans la masse d’eau sous forme de micelles, évitant ainsi un impact écologique lourd.

Les opérations de dispersion des nappes, de nettoyage et de récupération, nécessitent la mobilisation d’importants moyens humains et matériels. Des survols quotidiens de la nappe permettent d’observer son évolution vers les côtes marocaines et espagnoles (Canaries). Le traitement des nappes au large se fait à l’aide de dispersants, mais est vite arrêté car inefficace avec le pétrole qui ne se présente pas en couche continue et suffisamment dense. Aucun arrivage de pétrole sur les côtes marocaines n’est constaté, ni d’échouages d’animaux morts.

Dernière modification le 10/04/2007

Voir aussi

Bulletin d'information du Cedre n°5 : "Évaluation des techniques de nettoyage des plages"

Liens externes

 NOAA : les détails de l'accident, histoire, comportement des nappes de pétrole, actions... (en anglais)

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