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La contribution française

Dès réception de la demande d'assistance des autorités libanaises, la France, partie contractante de la convention de Barcelone et cofinanceur du REMPEC, le Secrétariat Général de la Mer a coordonné l'assistance technique entre la Marine nationale, le ministère des Transports, le ministère de l'Environnement, le ministère des Affaires étrangères et le Cedre. Le PC Intervention du Cedre se met en action pour fournir de l'information technique sur les moyens, techniques et produits de lutte.

 
Le Cedre assure le secrétariat du groupe d'experts chargé par le REMPEC de rédiger le plan d'action de l'aide internationale qui est validé le 17 août au Pirée. Un membre de l'équipe de direction part pour Beyrouth le 21 août mettre en place une mission de coordination locale de l'aide internationale pour le compte du REMPEC.
Jusqu'au 19 octobre, le Cedre assure une permanence de 1 à 2 spécialiste(s) dans le comité de coordination des opérations, au ministère de l'environnement libanais (MoE).
 
Sur place, au Liban, les agents du Cedre réalisent une action de coordination locale de l'aide internationale et une assistance technique.
 
De très nombreuses visites sur le terrain (reconnaissances, suivi de chantiers) sont organisées. Les conditions sont difficiles compte tenu des destructions dues à la guerre et de la faiblesse des moyens logistiques (transport, communication).
Les reconnaissances de la pollution tout au long du littoral (aérienne, marine, terrestre) permettent d'évaluer précisément son impact. Des recommandations sont rédigées en matière de gestions de crise et d'intervention (sécurité/santé, fermeture des plages, environnement, ramassage grossier et nettoyage, gestion des déchets, ...). Ces visites sur le terrain permettent de définir les priorités en matière de lutte et les besoins en équipements.
 
Un hélicoptère de la frégate Jean Bart réalise le 20 août un premier survol de la zone côtière et maritime affectée par la pollution. Ce survol met en évidence qu'il ne reste plus de volume important d'hydrocarbure à la dérive et que les taches de pollution sur le littoral sont concentrées dans les zones exposées aux vents et courants du sud.
 
Le ministère de l'Equipement et la Marine nationale envoient, le 23 août, un lot d'équipement qui arrive sur place le 28, rejoint par une équipe de 8 spécialistes chargés de former le personnel libanais au maniement du matériel. Cette équipe engage des travaux de nettoyage dans la zone de Byblos avec la contribution de personnel de la marine nationale libanaise et forme des équipes de bénévoles pour le nettoyage de plage. Le matériel de lutte est laissé sur place, à la disposition des autorités libanaises.
 
Une assistance est également fournie à l'association environnementale Bahr Loubnan, chargée par le gouvernement libanais de mobiliser des volontaires pour des opérations de nettoyage des plages.
 
Au total, l'aide française, matérielle et humaine, est estimée à 1 million d'euros.

Dernière modification le 01/12/2006
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