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La lutte des premiers jours

Face aux centaines de milliers de tonnes de "mousse au chocolat" (émulsion de pétrole et d'eau) qui déferlent sur le littoral, les 14 km de barrage antipollution disponibles dans les stocks Polmar (stocks d'urgence contre les pollutions maritimes) des services de l'Equipement sont très vite débordés. Pelles, seaux, pompes flottantes, tonnes à lisier, camions bennes, wagons citernes, tout ce qui peut ramasser et emporter est bon pour récupérer et évacuer le polluant vers des fosses de stockage provisoire.
 
 En quelques jours, 7 000 bénévoles et autant de militaires rassemblés à la hâte se mettent au travail pour nettoyer les rochers, les plages et les abers les plus touchés. En quelques semaines, ils récupèrent une quinzaine de milliers de tonnes de pétrole et trois fois plus d'algues, de sable et d'objets souillés.
 
 Des cliniques pour oiseaux mazoutés sont mises en ouvre dans le Finistère et les Côtes du Nord mais à peine un oiseau traité sur vingt peut être sauvé.
 
 Quelques cadavres de phoques gris sont ramassés sur les plages des Côtes du Nord. Surtout, tout au long de 300 km de côtes, les peuplements animaux et végétaux de l'estran meurent en masse, englués sous le pétrole et enlevés avec lui par les jets d'eau à haute pression et les pelles des nettoyeurs.

Dernière modification le 20/02/2008
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